Cette formation, est issue de l’étiomédecine que nous devons au Dr Jean-Louis Brinette. Pendant plus d’une dizaine d’année, Francis Schillewaert accompagna le docteur Brinette dans ces expérimentations. Ce dernier acheva son travail peu avant sa mort en décembre 2000. Francis Schillewaert mit quelques années avant de se décider à enseigner ce qu’il avait lui-même reçu. Et il choisit pour ne pas déformer les propos du docteur Brinette, de retranscrire ce contenu mot pour mot. Cette rigueur ne laissant pas de place à l’aléatoire ni à l’ésotérisme. Ce cours propose un outil simple permettant d’aborder l’aspect non-linéaire de notre fonctionnement, sans chercher à conseiller ni à induire des informations au patient. Ce travail colossal englobant l’ostéopathie telle que nous la connaissons sous ses différentes facettes, nous permet de comprendre et d’accompagner nos patients dans la transformation de leurs souffrances en expériences avec respect et empathie. Nous restons à l’écoute, conscients des processus que le patient traverse, sans place pour l’aléatoire, ni pour le déterminisme.

Comme vous l’avez alors compris, « il s’agit d’un outil théorique et thérapeutique qui recherche l’origine des maladies et les traite. Il permet d’apporter un certain nombre de solutions thérapeutiques. Tous les éléments donnés dans cette formation ne sont que le fruit d’une observation patiente, des centaines de fois répétée, de notre mode de fonctionnement.Ils ne sont en aucun cas issus de compilations de lectures d’inspiration orientale ou ésotérique. (…) Comme nous le verrons dans le cours, chaque homme a sa vérité. Celle-ci ne peut se construire que par son vécu et ses prises de conscience. (…)L’Etiomédecine est et doit rester un système de soin. » Jean-Louis Brinette.

Un prolongement de l’ostéopathie à l’aide de la physique moderne

1. L’ostéopathie comme point de départ :

Vous connaissez l’ostéopathie ? Vous connaissez la palpation, vous connaissez la perception, et dès lors commencez à aborder le fonctionnement de votre patient.

2. La physique comme outils :

Afin d’arriver à ce travail, vous répondez aux principes physiques établis de Galilée à Newton. C’est le monde physique répondant à des lois définies comme le sont les rouages d’une grande machine

Cependant, nous ne sommes pas sans ignorer qu’une physique nouvelle a vu le jour de Planck à Bohr et jusqu’à Einstein, et nous a appris au moins 3 nouveaux aspects:

  • Le quantum d’énergie et l’aspect discontinu de la matière
  • La relativité et la notion d’espace-temps
  • Et Heisenberg , avec son principe d’incertitude a scellé le nom déterminisme

Le propos n’est pas ici de vouloir faire dire à cette physique ce que l’on veut y voir, ni de vouloir expliquer le vivant.

Le propos ici est de voir le parallèle entre la biomécanique (mais pas seulement) d’Andrew Taylor Still et la physique newtonienne d’un côté et la biodynamique de William Garner Sutherland et la physique moderne de l’autre.

Cet apport est à l’origine des notions de fulcrum et de still-point.

3. L’apport de l’étiomédecine :

Seulement, nous restons ici dans une compréhension de la matière qui ne laisse que peu de place à ce que ressent le patient. Peu de place à la manière dont le patient vit son histoire. C’est là que le travail de l’étiomédecine apporte sa pierre à l’édifice se servant de ces dernières notions.

L’étiomédecine fait alors le pont entre le corps et l’esprit. Et ce travail est basé sur l’analogie entre la cellule et le photon. La cellule est le réceptacle physique de notre vécu, comme le photon est l’aspect corpusculaire de notre vécu, celui que l’on ressent. Le photon dans son aspect vibratoire est la partie immergée de l’iceberg, notre inconscient.

Tout le travail consiste donc à faire passer les informations de l’inconscient (auquel on ne peut s’adapter puisqu’il est non ressenti) au conscient par le ressenti du patient. De faire travailler la cellule du sens de l’aspect vibratoire à l’aspect corpusculaire.

Cela permet au patient de transformer sa souffrance en expérience sans que le praticien n’ait à interpréter ou expliquer à la place du patient. Et c’est par la prise du pouls et le verbe ponctuellement et dans la synchronicité que le praticien accompagne le patient.

C’est donc la prise de conscience qui traite.

Détails

L’évolution se fait lors du passage du plan du « j’ai mal » par le plan de la cellule. Ce dernier renseigne sur le caractère émotionnel de l’information, le patient peut réaliser que derrière ce « j’ai mal » se cache un mal être, qui veut dire « je suis mal ». Et c’est la prise de conscience de ce « je suis mal » qui permet lorsque la souffrance est transformée en expérience par le ressenti de passer à l’intégration : « ça fait mal ». C’est à ce moment là que le patient peut se détendre, relâchant les tensions à l’origine de ses symptômes.

L’écoute du réflexe auriculo-cardiaque va nous permettre de guider le patient dans le soin. L’implication consciente du praticien détecte les concepts empêchant le passage d’un plan à l’autre à travers la cellule. Le concept bloqué et inconscient peut alors être mis en lumière. Lorsque le patient le réalise, il peut fermer le point d’interrogation qui subsistait à l’incompréhension de son fonctionnement. Il peut alors mettre en adéquation sa pensée et son ressenti lui permettant de retrouver l’harmonie et le calme.